Taques de cheminée, XVIIIe siècle, fonte de fer (inv.85.5.133, 85.5.141 et 94.21.1)
Le musée conserve une riche collection de taques de cheminées. Trois d’entre-elles ont été récemment restaurées pour stopper les dégradations en cours et assurer leur pérennité. Elles ont été déposées, puis transportées en atelier où elles ont été nettoyées par projection de poudre végétale, afin d’éliminer les dépôts de surface, les produits de corrosion externe ainsi que les écaillages de peinture. La surface a été protégée par deux couches de cire microcristalline. Les fragments ont été assemblés par collage puis calés dans un cadre en acier inoxydable conçu sur mesure.
La restauration a été menée par Lise Bastardoz et a été soutenue par la DRAC Grand Est.
Deux chinois en pourparlers, Chine, milieu du XIXe siècle, peinture à la tempera sur papier de moelle (inv.81.1.198 et 81.1.199)
Ces deux œuvres ont été restaurées afin d’être présentées dans l’exposition temporaire « Voyage(s) » (2 juin – 31 octobre 2021). La fragilité du support avait provoqué des déchirures, des lacunes et des déformations qui ont été traitées.
La restauration a permis de mieux connaître les techniques mises en œuvre et, par suite, le contexte de création. Ces deux dessins à la tempera (peinture à l’eau, proche de la gouache) ont été réalisés sur un « papier de riz » ou pith paper, un matériau fabriqué en Asie à base de fines lamelles d’un végétal appelé Tetrapanax Papyriferus. Ce matériau a été couramment utilisé au milieu du XIXe siècle en Chine, notamment pour les dessins souvenirs destinées aux voyageurs, représentant des paysages ou des scènes de genres.
La restauration a été menée par Armelle Poyac et a été soutenue par la DRAC Grand Est.
Portrait de Mohammed el-Haâg des Ouled-Trabelsi, Jules Daubeil (1854 -1919), 1890, huile sur toile (inv.81.1.70)
Ce grand format (2,46m x 1,71m) a été restauré afin d’être présenté dans l’exposition temporaire « Voyage(s) ». La couche picturale présentait d’importants soulèvements qui ont été refixés. Les lacunes ont été comblées de manière illusionniste. Le châssis a été renforcé. Enfin, l’éclaircissement du vernis a permis de redécouvrir les couleurs originelles.
La restauration a été menée par Igor Kozak et a été soutenue par la DRAC Grand Est.
La jeune violoniste, Honoré-Louis Umbricht (1860-1943), début XXe siècle, huile sur toile (inv.81.1.365)
Ce tableau a été restauré afin d’améliorer sa lisibilité et permettre sa présentation au public dans le cadre de l’exposition temporaire « Voyage(s) » (2 juin – 31 octobre 2021). Le vernis oxydé a été retiré ce qui a ravivé le clair-obscur entre le fond et la violoniste. Avant l’application d’un nouveau vernis, les lacunes picturales ont été comblées de manière illusionniste. L’œuvre a également été renforcée par l’ajout d’une toile synthétique à l’arrière.
La restauration a été menée par Igor Kozak et a été soutenue par la DRAC Grand Est.
Repos d’atelier, A.T. Fouquet (1815 – ?), 1845, huile sur toile (inv.81.1.33)
La restauration a eu comme objectifs de redonner de la lisibilité à l’œuvre, de combler les lacunes et d’améliorer la tension de la toile. Le retrait du vernis a permis de redécouvrir de nombreux détails. Les repeints liés à d’anciennes restaurations ont été enlevés, laissant apparaître une palette de couleurs très étendue. Les soulèvements de la couche picturale dus à la mauvaise tension de la toile ont été consolidés et les lacunes ont été également comblées.
La restauration de cette toile a été effectuée par Maud Zannoni, avec le soutien de la DRAC Grand Est.